GENESE FUTURE

Les ROCKETS - Genese future

Les ROCKETS - Genese future

Autore
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F. Bréant

Anno
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1976

Formato pubblicazione
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CD, LP, ST8, MC

Note
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Coming soon

Testo
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Après que la folie des hommes
eut libéré des forces pour lesquelles
ils n'avaient pas la connaissance.
Et que la grande lueur mauvaise
eut rongé en un jour toute la surface de la terre.
Et que toute forme de vie eut disparu.
Et qu'il ne resta plus qu'un océan de feu.
Des magmas oubliés surgirent des profondeurs du globe
et se refroidirent en mers de rubis,
lacs de saphirs, et montagnes d'émeraudes.

Alors seulement, les fils de la connaissance
virent que les derniers lambeaux de la malédiction humaine
s'étaient enfin dispersés aux confins de l'Univers
et décidèrent que cette planète du système de Râ
était enfin bonne pour recevoir la vie.

Le premier jour, les vivants à jamais, fils de la connaissance,
descendirent sur la terre pour faire place nette
et chasser les petits génies solitaires et maléfiques
qui s'installent souvent sur les planètes abandonnées.
Ils virent que l'eau de la vie manquait
et firent vomir des montagnes jusqu'au soir.

Le deuxième jour, ils peuplèrent mers et océans de vie.
Quatre grandes méduses intelligentes
furent chargées de régner sur le monde marin:
Orient, Occident, Septentrion, Méridien.

Le deuxième jour, ils peuplèrent mers et océans de vie.
Quatre grandes méduses intelligentes
furent chargées de régner sur le monde marin:
Orient, Occident, Septentrion, Méridien.

Le troisième jour, les vivants à jamais, fils de la connaissance,
peuplèrent les surfaces émergées
de végétaux pensants et autogérés.

Le cinquième jour, les fils de la connaissance
peuplèrent montagnes et vallées, plateaux et plaines,
d'animaux serviables et bénéfiques
qui se reproduisaient par parthénogenèse.
Ces animaux étaient autogérés.

Le sixième jour, les fils de la connaissance
virent que la terre était bonne,
et que l'expérience valait la peine d'être à nouveau tentée.
Ils créèrent des êtres à leur image.
Des humanoïdes à la peau d'acier,
chargés à jamais d'équilibrer le blanc et le noir.
Le plus et le moins.
Des humanoïdes à la peau d'acier,
gardiens pour toujours du secret.

Le septième jour, les fils de la connaissance
se réjouirent car la terre était bonne.
Dans les galaxies les plus reculées
résonnèrent les échos d'interminables festins
qui saluaient la nouvelle terre.

Le souvenir de la nature même était déjà bien loin.